18 Mars 2013
Il paraît que la vengeance est un plat qui se mange froid. Dans ce cas-là, les Angloyes se sont délectées d'un Montpellier quasiment tartare, hier après-midi. Écrasées trois sets à zéro dans l'Hérault, les Basques ont en effet pris leur revanche à domicile en l'emportant par deux manches d'écart (3-1).
« C'était un match test, analyse Mohamed Ouiklef, le coach local. Cette rencontre était l'occasion de vérifier nos progrès ainsi que la place que l'on pouvait espérer. Une cinquième position à l'issue du championnat ne serait pas usurpée. » Il faut dire que si ses joueuses ont capitalisé des points précieux ce week-end, elles ont également rassuré dans le contenu. En prenant les choses en main dès l'entame de la rencontre, les Basques se sont facilitées la tâche. Et ce malgré un troisième set plus poussif.
« Du mal à finir les points »« On a eu du mal à finir les points, reconnaît le coach angloy. Par excès de précipitation, et par manque de lucidité aussi. » En témoigne cette grosse période de doute qui fait craindre le pire aux supporteurs locaux. Les attaques des blanches, trop stéréotypées, sont sans cesse repoussées par deux bloqueuses adverses côté gauche. Les Montpellieraines ne sont alors plus menées que deux 2 sets à 1 et font la course en tête dans le quatrième (6-13). Mais sous l'impulsion d'une Julie Devathaire en état de grâce, les Basques réagissent, égalisent puis l'emportent.
Alors renaissance mentale ou choix stratégique ? Et bien un peu des deux à l'évidence. « Nous avons insisté sur les bases, analyse Mohamed Ouiklef. C'est-à-dire sur la défense et sur les blocs. Du coup on a été beaucoup plus solides et on s'est remis dans le bain. »
Avec ce deuxième succès consécutif, les filles d'Anglet remontent à hauteur de leurs adversaires du jour au classement. Prochaine étape dans trois semaines à... Montpellier. A l'ASPTT cette fois-ci.
Article de sud-ouest. Par Vincent Prod'homme
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