RUGBY TOP 10 FÉMININ

24 Octobre 2009

Avant la 5e journée :

Mission difficile pour l'ASB

24/10/2009

M.D.

Toujours à la recherche de leur premier succès en championnat élite de rugby féminin, les filles de l'AS Bayonne accueillent demain (15 h 00) l'USAP XV Roussillon. Les Basques sont pour l'instant 8e du classement grâce à deux points de bonus défensif glaner lors de leurs quatre défaites en quatre journées.

Il y a donc urgence de victoire pour le groupe bayonnais en grande difficulté en ce début de saison. Problème, l'adversaire qui s'avance face aux Bayonnaise est tout simplement invaincu dans ce Top 10. Pire, aucun de leurs adversaires n'a pour l'instant réussi à prendre au moins un point de bonus défensif. C'est dire si une victoire des Basques serait un véritable exploit même à Bayonne. Pourtant, l'AS Bayonne a bien besoin de ce premier succès.

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RUGBY TOP 10 FÉMININ (5E JOURNÉE), LONS - MONTPELLIER. Le leader et champion en titre débarque en Béarn

Ce sera l'affiche de la 5e journée de l'élite féminine, à Lons et nulle part ailleurs. Dans le mundillo de l'ovalie féminin, le Montpellier Hérault Rugby Club fait office de référence.

La ville reine sportive de France malgré ses « seulement 400 000 habitants » affiche déjà en huit petits ans d'existence, à l'orée de la 4e saison en Top 10 : deux titres tricolores (2007, 2009), un européen (2008). Sous le giron des homologues du Top 14 quand même, ça aide ! Les héros sont cette année déjà leaders, ont fait le plein de succès et d'essais (18 pour, 1 contre). Alors comment « le petit » du Top 10, qui en finit avec le Top 4 du classement, peut-il les contrer ?

S'affirmer pour contrer

Si les coccinelles font office d'épouvantail, avec une première mise en forme de la fédération de limitation de mutées, Montpellier a moins recruté que d'habitude même si c'est moins la politique de la maison héraultaise que chez la rivale perpignanaise. En accord (Poulan et Lacaze) ou à sa demande (Amat, pas sûre de jouer dimanche), les coccinelles ont dans les rangs trois ex et fortes lonsoises, une reconnaissance assurée. De l'avis, et à juste titre, d'Andrée Paloc, coprésidente et proche des féminines, la différence sur le terrain de jeu entre les deux formations se situe dans « l'impact, l'explosivité, la vitesse ».

Si les féminines du RC Lons sont en reconstruction sous l'impulsion de trois grands entraîneurs, sous l'assise de dirigeants motivés, ce qui au fil du temps s'avérera certainement plus payant que chez d'autres clubs avec plus de moyens, la différence n'est pas aussi grande que la position des deux au classement.

Que manque-t-il encore aux Lonsoises ? « Simplement » un match référence et pour cela se lâcher, croire tout bonnement en leurs qualités. Petit à petit, le groupe construit son nouveau nid, en apprenant à chaque entraînement, à chaque match, la route est encore longue mais le virage semble bien abordé.

Reste à mieux négocier les matchs, mieux les entamer et le nid deviendra plus douillet. Dimanche ? À suivre en choeur de spectateurs, attendus nombreux.

Auteur : Francis Courade
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Les Villeneuvoises doivent réagir face à Saint-Orens

Le championnat est ainsi fait que le LMRCV a jusqu'à maintenant affronté les quatre demi-finalistes de l'année passée, essuyant de grosses dépressions puisque que l'écart reste encore important entre les prétendants au titre et ceux qui se battent pour se maintenir.

C'est pourquoi une nouvelle compétition commence pour les Villeneuvoises qui sont pratiquement dans l'obligation de battre Saint-Orens, une équipe qu'il serait mieux de voir derrière à la fin du championnat.

Emmanuel Laurette n'y va pas par quatre chemins. « C'est un match à enjeu, il ne faut pas chercher à comprendre, il faut gagner point final. » Le problème est que pour gagner il faut marquer des essais... « C'est effectivement très embêtant , reconnaît le technicien nordiste. Pourtant, nous n'avons jamais franchi autant de rideaux, mais nous n'avons jamais réussi à enchaîner dans la zone fatidique et à aller au bout. » Malgré les difficultés de son équipe à concrétiser ses moments forts, Emmanuel Laurette y croit dur comme fer. « Ca va être chaud et il faudra être fort mentalement pour rester dans la partie. Je pense que cela se jouera en toute fin de match. Les filles de Saint-Orens sont les représentantes d'un des fiefs du rugby et ont évidement une culture rugby incomparable. Elles ont notamment des qualités derrière où leur jeu est précis.

Mais nous avons les moyens de les bouger. Mes joueuses ont fait preuve jusqu'à maintenant de vaillance d'envie et d'audace, elles méritent d'être récompensées par une victoire. » Et ce, dès cet après-midi, c'est vital ! •

PATRICE BUTEL

LMRCV (9e) - SAINT-ORENS (7e), cet après-midi, 15 h stade Emmanuel Théry.