26 Août 2011
À quel niveau joueront les demoiselles de Labenne la saison prochaine ? La question a tenu en haleine le mundillo du basket landais une bonne partie de l'été. À commencer par le président Olivier Gavart, pris au centre d'un incroyable imbroglio, qui s'est finalement dénoué mercredi. Un épilogue heureux pour le club maritime, puisque son équipe fanion féminine joutera bel et bien en N3F à compter du 18 septembre. Pourtant, Labenne pensait bien avoir obtenu cette garantie depuis juin. Rétrogradée sportivement à l'issue de la saison régulière, les joueuses de la côte atlantique avaient en effet répondu favorablement à la proposition de repêchage émise à leur attention par la FFBB, et se voyaient déjà prolonger leur bail en N3F en compagnie d'Hagetmau, du CEP Chalosse et des promues d'Amou-Bonnegarde-Nassiet. Le club y a cru jusqu'à la divulgation des calendriers fédéraux, début août. Surprise et consternation, le Losc n'apparaît nulle part. Ni en championnat de France, ni à l'étage au-dessous, en Prénationale.
Forfait de Rodez
« C'est là qu'on nous dit qu'il y a eu un quiproquo, renseigne Olivier Gavart. Que la proposition de repêchage était en fait hypothétique ». Le Losc apprend que son avenir est en fait suspendu à l'issue de l'affaire des féminines du Case Saint-Etienne, menacées par le spectre d'une rétrogradation administrative à l'échelon régional. « On était les premiers sur la liste des repêchables », confie le président du Losc, qui entre-temps, apprenait que la Ligue régionale avait modifié sa poule de Prénationale pour y intégrer Labenne. Il n'était pas au bout de ses surprises. L'ultime rebondissement de cet incroyable feuilleton intervenait ces derniers jours, avec l'annonce surprise du forfait général de l'Union-Seresnes Rodez, que Labenne remplacera donc dans la poule B de N3F. Une excellente nouvelle pour le club, mais aussi pour les autres formations landaises de la poule qui s'épargneront ainsi un lointain déplacement dans l'Aveyron, mais qui gagnent en retour un derby supplémentaire, toujours bénéfiques pour les trésoreries.
R. M.